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Ce lundi 17 mars, Valérie Glatigny, ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, s’est rendue à Tallinn, en Estonie, pour une visite de travail axée sur les bonnes pratiques éducatives de ce pays, qui se place régulièrement en tête des classements internationaux PISA, TIMSS et PIRLS.

Lors de cette mission, la ministre libérale a rencontré son homologue estonienne, Kristina Kallas (Eesti 200, parti libéral réformateur estonien), ainsi que Henrik Salum, Directeur du lycée Gustav Adolf, établissement emblématique du système éducatif estonien. Elle a également pu s’entretenir avec les experts du Département des Sciences de l’Éducation de l’Université de Tallinn, en présence de Katrin Niglas, Vice-rectrice de l’université, et de Sigrid Aruväli, Directrice de ce département.

Un modèle éducatif innovant et performant

L’Estonie s’est dotée d’un système éducatif innovant. Il allie des compétences élevées chez les élèves ainsi qu’un système équitable, et se distingue par :

– L’acquisition de compétences plutôt que de savoirs, favorisant une autonomisation de l’élève.

– Moins d’heures de cours, mais plus d’accompagnement personnalisé.

– Un climat scolaire alliant discipline et coopération entre l’enseignant et l’élève.

– Une intégration des outils numériques dès le plus jeune âge.

– Une formation poussée des enseignants (de type master) assortie de stages, un mentorat pour aider les enseignants novices, et une formation continue tout au long de la carrière, garantissant un enseignement de qualité et un soutien dès les premières années de carrière.

– Un pilotage des écoles basé sur des données et des indicateurs précis, pour mieux cerner les forces et les axes d’amélioration des établissements.

– Une autonomie accrue laissée aux établissements, leur permettant d’adapter leurs méthodes pour atteindre leurs objectifs pédagogiques.

Ces choix structurants placent les élèves au cœur de l’apprentissage tout en garantissant un cadre exigeant. Loin d’être figé, ce modèle repose sur une capacité d’adaptation continue (les réformes s’étalent sur une vingtaine d’années), où l’innovation pédagogique et l’analyse des résultats permettent aux établissements d’évoluer en fonction des besoins des élèves et des réalités du terrain, en particulier les besoins du monde du travail. C’est cette approche pragmatique et tournée vers l’avenir qui fait aujourd’hui de l’Estonie une référence en matière d’éducation en Europe et dans le monde.

Une source d’inspiration pour la Fédération Wallonie-Bruxelles

Cette mission a permis à Valérie Glatigny d’observer concrètement les leviers de réussite du modèle estonien et de nourrir sa réflexion sur l’évolution du système éducatif en Fédération Wallonie-Bruxelles. « L’Estonie a su bâtir un système éducatif performant en conjuguant exigence, innovation et autonomie. Ces rencontres et échanges me confortent dans l’idée que nous devons continuer à renforcer l’autonomisation des élèves, à soutenir la formation de nos enseignants, à piloter notre système avec des indicateurs clairs et à exploiter le potentiel pédagogique des outils numériques. Ces éléments alimente ront mes réflexions et actions pour améliorer l’éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles », a déclaré la ministre MR à son retour de Tallinn.

Cette visite s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles d’explorer les meilleures pratiques éducatives à travers le monde pour offrir aux élèves un enseignement toujours plus efficace et adapté aux défis de demain.