Skip to main content
En commission Energie de la Chambre les députés ont voté en faveur de la proposition de loi portée par le MR qui modifie la loi de 2003 de sortie du nucléaire.
C’est l’épilogue d’un long combat mené par le MR, rejoint par les autres partis de la majorité. Le calendrier de sortie du nucléaire, instauré en 2003, n’est plus d’actualité, ce qui ouvre de facto la voie à un cadre réglementé pour préserver les installations existantes et la construction de futures centrales.
Le chef de groupe MR Benoit Piedboeuf se félicite de ce tournant historique : « Cette proposition de loi, à l’initiative de Mathieu Bihet, est synonyme d’un nouveau départ pour notre pays. En garantissant la place de l’atome dans notre mix énergétique, nous faisons le choix d’une production bas carbone capable d’assurer la sécurité d’approvisionnement, tout en répondant aux défis climatiques. »
La proposition de loi supprime les dispositions relatives au calendrier de sortie du nucléaire ainsi que l’interdiction de construire de nouvelles centrales et capacités de production.
Pour le MR, le recours à l’énergie nucléaire, avec le soutien des énergies renouvelables, est essentiel pour atteindre les objectifs de neutralité carbone et préserver le pouvoir d’achat des citoyens face aux fluctuations des prix de l’énergie.  « Cela s’inscrit dans notre volonté, toujours affichée, de garantir une transition énergétique réaliste et soutenable, combinant sécurité d’approvisionnement, compétitivité économique et respect de l’environnement, » complète le député fédéral MR Christophe Bombled.
Le Ministre de l’énergie, Mathieu Bihet, souligne ce changement de paradigme :  « Il s’agit d’un moment fondateur. Cette réforme ouvre le champ des possibles et pose les bases d’une évolution énergétique responsable et ambitieuse pour notre pays. Une nouvelle page s’ouvre, dans laquelle la Belgique pourra pleinement exploiter son potentiel et son savoir-faire au service des citoyens et des entreprises. »
Sur demande du PS, une deuxième lecture sera nécessaire, avant le renvoi du texte en plénière.