Le président du MR a récemment exprimé ses inquiétudes quant à la situation sécuritaire à Bruxelles, pointant du doigt la suppression des brigades de proximité. Selon lui, cette décision facilite le travail des trafiquants : « C’est le bonheur des dealers, pour ainsi dire, puisqu’ils peuvent avoir des points de vente fixes où ils peuvent faire du chiffre. »
Il souligne que cette suppression résulte directement de choix locaux : « Leur suppression est de la volonté des bourgmestres et de la zone de police. Je demande aux bourgmestres concernés de venir s’expliquer devant le parlement et voir comment on pourrait remettre cela en marche avec l’aide du fédéral. »
Pour le Président du MR, les conséquences sont claires : « Soyons clairs, leur suppression a une incidence sur l’augmentation des fusillades en région bruxelloise. » Il appelle à restaurer une présence policière visible, estimant que l’absence de contrôle favorise les violences et le sentiment d’impunité.
Mais l’action ne peut s’arrêter là. Il insiste sur la nécessité de s’attaquer aussi à la consommation : « Ça n’a aucun sens de démanteler ces bandes si on ne s’attaque pas au consommateur. Tant qu’il y aura un marché, il y aura une bande pour tenter le coup. Il faut nettoyer l’espace public, il faut tarir le marché. »
Georges-Louis Bouchez défend une approche globale de la sécurité : présence policière, coordination entre niveaux de pouvoir, lutte contre les causes du trafic. Une stratégie indispensable pour rendre Bruxelles plus sûre.
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