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Le rapport d’Elia confirme aujourd’hui ce que le MR a toujours défendu : le mix nucléaire-renouvelables est non seulement indispensable pour garantir la sécurité d’approvisionnement, mais aussi pour maintenir des prix de l’énergie abordables et atteindre la neutralité carbone.

Le MR se réjouit de la publication du rapport Blue print qui objective des points essentiels pour le futur de la politique énergétique de la Belgique. Il retient le message principal : ne rien faire est le scénario le plus cher. Il est essentiel de définir le plus rapidement possible la vision énergétique de notre pays d’ici 2050 et de décider clairement de la trajectoire d’investissements pour l’atteindre.

« Le MR plaide depuis longtemps pour un mix de production électrique nucléaire/renouvelables ainsi que pour l’utilisation croissante de molécules neutres en carbone et l’optimisation du système énergétique. C’est exactement ce que nous avons défendu durant la campagne électorale de juin dernier, » expose le député fédéral Mathieu Bihet.

« Et nous avons la confirmation aujourd’hui que le mix nucléaire/renouvelables est le plus vertueux pour garantir notre sécurité d’approvisionnement, maintenir des prix de l’énergie abordables et pour atteindre la neutralité carbone. Nous nous réjouissons de voir l’étude d’Elia confirmer  que la prolongation du nucléaire existant aura un impact à la baisse sur les prix pour les consommateurs. De même, les scénarios incluant du nouveau nucléaire ont un impact à la baisse sur les prix pour le consommateur, en plus d’améliorer la sécurité d’approvisionnement. Et ce, même avec des hypothèses d’un nucléaire cher. Pour le MR, qui s’est constamment prononcé en faveur d’une intensification de l’installation offshore et du nucléaire, c’est une confirmation inédite qui appelle à l’action dans les plus brefs délais ».

L’importance de l’indépendance énergétique

Le MR s’inquiète également de l’extrême dépendance de notre futur système électrique.  Actuellement, la Belgique peut répondre à sa demande électrique tant en consommation (TWh) qu’en capacité (GW) mais, à politique inchangée, cela ne sera plus le cas à l’avenir. En effet, la Belgique aura des pics de consommation électrique jusqu’à 27 GW (selon les scénarios) avec seulement 8 à 10 GW de capacités locales pour y répondre (batteries comprises). Ce qui signifie que le modèle s’appuie sur 10 GW de « non consommation » des ménages et des industries en cas de tension auxquels il faut encore ajouter 6 à 10 GW d’importations électriques d’autres pays européens. De même, les importations annuelles d’électricité pour répondre aux besoins belges, même sans augmentation de la consommation, seront de 70 à 90 TWh, soit près de la moitié de notre consommation annuelle.

Le MR souhaite aussi poursuivre le travail concernant le rôle des molécules et de la chaleur dans le mix énergétique du futur. En effet, les hypothèses d’électrification reprises par Elia sont extrêmement ambitieuses et certaines consommations en 2050 (aviation ou maritime internationales ou encore les hypothèses d’une réindustrialisation) ne sont pas prises en compte dans la consommation finale d’énergie en 2050. De même, le rôle de la captation du CO2 pour l’industrie n’est pas modélisé à ce stade. Il sera utile de continuer le travail avec un acteur comme Fluxys pour étudier quels rôles pourront avoir les molécules dans la décarbonation, la flexibilité du système et bien sûr sur le prix pour les consommateurs.