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Le pouvoir d’achat,

c’est le pouvoir de choix

Depuis plusieurs mois, l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières suscite l’inquiétude.

 

Cette augmentation s’explique notamment par :

  • La fin de la crise sanitaire (reprise économique > forte demande)
  • La guerre en Ukraine (incertitudes sur l’approvisionnement énergétique > augmentation des prix)

Cela pose des difficultés financières concrètes :

  • Aux ménages (pouvoir d’achat en baisse, craintes pour l’avenir)
  • Aux entreprises (approvisionnement, coûts salariaux…)

Les mesures temporaires sur l’énergie doivent devenir définitives

Les réac' de la gauche

Les partis de gauche veulent prolonger indéfiniment des mesures comme la baisse de la TVA sur l’électricité et le gaz, le chèque-mazout, la réduction des accises sur le diesel et l’essence, le tarif social élargi…

Rendons les Belges libres de faire leurs propres choix

La réponse du MR

Utilisons cet argent pour une grande réforme fiscale. Récompensons mieux le travail. Réduisons la fiscalité pour augmenter le pouvoir d’achat. Rendons les Belges libres de faire leurs propres choix.

  • Ces mesures temporaires mobilisent un budget important. C’était nécessaire vu l’urgence mais ce n’est pas une solution à long terme
  • Les gens ne veulent pas des chèques. Ils veulent avoir suffisamment d’argent pour vivre et décider à quoi ils affectent cet argent
  • Les travailleurs belges sont beaucoup trop taxés. Il faut diminuer les impôts sur le travail et créer davantage d’emplois

Nos propositions

Une grande réforme fiscale :

  • Réduire l’impôt sur les personnes physiques : relèvement de la quotité exemptée d’impôts de 9000€ à 12.000€ soit au niveau du RIS ; mise en place d’une réelle progressivité de l’impôt entre les taux minima et maxima ; suppression des tranches de 45% et de 50% (et bouclier fiscal à 50%).
  • Réduire la TVA sur les biens essentiels à 5% et d’appliquer ce taux également au numérique et au digital
  • Soutenir le travail indépendant (suppression à terme du paiement de la cotisation sociale d’un indépendant starter
  • Donner une pension plus élevée pour les personnes qui ont travaillé (pension minimum plus élevée pour ceux qui ont travaillé au moins 20 ans
  • Instaurer un « Capital Jeunes » (pour soutenir les jeunes qui ont des projets d’investissement dans une activité économique, une acquisition de logement, des formations ou des études – Non-cumulable avec des allocations sociales.

Il faut taxer les riches

Les réac' de la gauche

Les partis de gauche proposent d’augmenter la taxation des hauts revenus, par exemple via une augmentation de la taxation du capital. Les loyers sont aussi dans le viseur de la gauche. L’objectif est de redistribuer ces gains aux personnes aux revenus plus faibles.

Taxer les riches, c’est taxer la classe moyenne

La réponse du MR
  • De nombreux belges ont pu mettre de côté à force d’années de travail. Va-t-on s’en prendre aux pensionnés qui ont pu acquérir un 2e ou un 3e bien immobilier ?
  • La Belgique est déjà l’un des pays les plus égalitaires du monde : les 20% de la population qui ont les plus hauts salaires contribuent pour 67% de l’IPP. « Les riches » ne paient pas moins d’impôt.
  • Il n’est pas interdit de prospérer économiquement. Nous ne voulons pas taxer plus les riches qui paient déjà le plus : nous voulons que chacun puisse s’enrichir par son travail, sa capacité d’agir et d’entreprendre.
  • Il est plus urgent de réduire le train de vie de l’Etat que de démotiver ceux qui veulent prospérer.
  • Notre pays a besoin d’un tax down. Tous les pays qui ont des taux d’imposition élevés sont ceux qui produisent le moins sur le plan économique.
  • Le gouvernement fédéral a déjà pris des mesures importantes pesant sur les plus hauts patrimoines : il s’agit de la taxe comptes-titres.
  • Envisager de nouvelles taxations est contraire à l’accord de gouvernement. Ce dernier prévoit au contraire de prendre des mesures pour atteindre un taux d’emploi de 80%.

Nos propositions

  • Une grande réforme fiscale
  • Rappeler la mise en place des mesures de soutien au pouvoir d’achat comme la suppression de la cotisation de sécurité sociale spéciale et l’augmentation du salaire minimum.
  • Agir sur les frais de fonctionnement des mutuelles, des syndicats ou la réduction du train de vie de l’Etat. L’Etat est devenu obèse.

Il faut bloquer les prix

Les réac' de la gauche

Les prix montent ? Interdisons-leur de monter ! C’est l’idée simpliste du PS et du PTB…

Rien n’est jamais gratuit. Bloquer les prix, c’est faire payer l’Etat, et donc le contribuable

La réponse du MR

Le MR, en tant que parti libéral, s’oppose à ce blocage qui nie l’équilibre entre l’offre et la demande. Cette idée pose de nombreux problèmes :

  • Quand les prix montent, les salaires augmentent (grâce à l’indexation automatique des salaires). Bloquer les prix, c’est bloquer les salaires.
  • Les prix augmentent car les coûts supportés par les producteurs et les distributeurs augmentent. S’ils ne peuvent plus augmenter leurs prix, ils feront des économies sur l’emploi. Des personnes vont perdre leur travail.
  • Cela nécessite un accord européen, très difficile à obtenir. En France, EDF, propriété à 80% de l’Etat français, s’endette en ce moment à la place des consommateurs pour que la hausse des prix soit plus supportable mais cela reste du financement public. A la fin, c’est toujours le contribuable qui paie.

Nos propositions

  • Une grande réforme fiscale
  • Prolonger les mesures temporaires de soutien au pouvoir d’achat (baisse de la TVA, chèques énergie, réduction des accises, cliquet inversé, etc), mais pas les pérenniser.

Les salaires sont trop bas. Révisons la loi de 1996 pour les augmenter !

Les réac' de la gauche

Les partis de gauche et les syndicats réclament la révision de la loi de 1996 sur la formation des salaires car la hausse des salaires qu’il est aujourd’hui possible de négocier est beaucoup trop faible (maximum 0,4%), selon eux.

Préservons l’indexation automatique des salaires

La réponse du MR

Toucher à la loi de 1996, c’est remettre en question le mécanisme de l’indexation automatique des salaires.

Qu’est-ce que la loi de 1996 ?

  • Cette loi garantit que les salaires belges n’évoluent pas plus vite que dans les pays voisins
  • Cela protège la compétitivité de nos entreprises et donc l’emploi
  • Suite à l’accord interprofessionnel 2020-2021, la marge salariale négociable est de maximum 0,4% en plus de l’indexation automatique des salaires
  • L’accord de gouvernement fédéral exclut toute remise en cause de la loi de 1996.

Nos propositions

Le MR veut préserver l’indexation automatique des salaires, un bouclier de protection utile et fondamental.

  • Grâce aux indexations automatiques, les salaires ont augmenté de 8,8% sur la période 2020-2022. Dans les pays voisins, l’augmentation est en moyenne de 7,6%
  • Cette indexation automatique n’existe dans aucun autre pays européen (sauf Chypre, Malte et le Luxembourg) et concerne tous les travailleurs, quelle que soit la productivité de l’entreprise, du secteur ou du travailleur. Ailleurs, une telle augmentation se mérite via un accroissement du chiffre d’affaires, des ventes, de la production, etc.
  • En Belgique, chaque secteur définit son mécanisme d’indexation via des conventions collectives de travail. Ex : une personne gagnant le salaire médian de 2175€ nets en septembre 2021 a vu son salaire mensuel augmenter de 180 euros depuis septembre 2021.