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Demain, nous serons à Tournai pour le lancement de la tournée des Vœux. L’occasion est idéale pour vous présenter la nouvelle Bourgmestre de la Cité aux Cinq Clochers, Marie Christine Marghem. Elue directement Conseillère communale de la ville de Tournai, lors de sa première participation en 1994. Année qui aura marqué le début d’un parcours politique ininterrompu et palpitant. De la présidence du MCC au Ministère fédéral de l’Energie, de l’Environnement et du Développement durable, Marie Christine a travaillé sans relâche et est parvenue à son objectif premier : la mayorat de sa ville.

 

 

 

 

Quels enrichissements tire-t-on d’un parcours politique comme le tien ?

On peut dire que c’est comme un grand voyage qui vous permet d’aborder et d’acquérir la connaissance approfondie de multiples réalités ainsi que de tous les terrains de pouvoir en Belgique. Je m’y suis forgé une expérience unique, en conjugaison avec la profession d’avocat que j’exerce encore à ce jour, et les nombreux combats menés n’eurent d’égaux que la variété des contacts professionnels et la richesse des rencontres que j’ai eu la chance de faire tout au long de ce chemin extraordinaire.

Malgré tes combats et ton engagement à d’autres niveaux de pouvoir, tu n’as jamais cessé de te battre pour ta ville. Tes rues. Tes pavés. Quel était le sentiment lors de la signature du pacte de coalition lorsque tu as su que tu deviendrais Bourgmestre de ta ville ?

Une joie indicible, celle de me reconnecter quotidiennement à mes racines ainsi qu’à celles, profondes, d’une histoire bimillénaire qui, à la chute de l’Empire romain, fait de Tournai la capitale des Francs.

Ton mandat ne fait que commencer et on sent déjà la marque Marghem dans la gestion de la ville. De la statue du gorille dans le parc communal aux lettres devant l’hôtel de Ville, tu donnes un signal aux Tournaisiens, celui du changement. Quels sont les objectifs que tu désires poursuivre durant cette première mandature en tant que Bourgmestre ?

Au-delà de ces signaux de détail, je veux rétablir Tournai, dans son identité, son rayonnement et sa beauté, conditions essentielles pour remettre de l’ordre, faire redémarrer le cercle vertueux de l’activité et que chacun puisse trouver sa juste place dans notre société et sur notre territoire. Avec trois principes d’action que sont rigueur, méthode et humanité, je suis au service de mes concitoyens, qui, je l’entends, désirent intensément ce changement, cet appel d’air. Ainsi, je travaille sur toutes les thématiques depuis le 14 octobre avec une équipe solide et totalement déterminée, un collège dynamique et talentueux ainsi qu’une administration sur laquelle nous savons pouvoir compter.

Tu connais ta ville comme personne, tu y es née, tu y as grandi, tu y as toujours vécu. Ville d’art et de culture, que conseillerais-tu à un visiteur de passage à Tournai ?

Je conseille à tout visiteur de commencer par la Cathédrale, l’une des plus grandes d’Europe et dont le trésor remarquable ferait pâlir d’envie bien d’autres lieux de culte prestigieux. Elle est le seul édifice religieux de Belgique qui ait été construit comme cathédrale. Ce chef-d’œuvre du gothique scaldien est classé au patrimoine mondial de l’Unesco tout comme, à quelques pas de là, notre Beffroi, le plus ancien de Belgique, lui aussi, à visiter; ensuite, après un petit en-cas sur la Grand’Place et sa splendide Halle-aux-draps, le Musée des Beaux-Arts de Victor Horta et ses tableaux de Manet, le Musée d’Histoire naturelle, le Musée de la Tapisserie et bien d’autres beautés à découvrir au rang desquelles figure sans conteste la promenade dans nos petites rues pavées ou le long de l’Escaut où je suis née.