Cette semaine, nous nous rendons dans le Brabant Wallon afin de rencontrer Samuel D’Orazio, avocat et chef de file lors des élections communales d’octobre prochain à Tubize. Cette semaine, la section ‘MR 1480’ a présenté son équipe en grande pompe devant une salle comble, remplie de soutien et d’enthousiasme.
Samuel D’Orazio et Juliette Rees, deuxième sur la liste pour les élections communales du 13 octobre et présidente de la section MR de Tubize.
En quelques années, vous avez redynamisé la section MR à Tubize qui est souvent pointée pour son implication, sa mobilisation et son énergie. D’où vous est venue cette motivation et quels ont été les moteurs de cet investissement ?
Ce qui m’a motivé à dynamiser la section MR de Tubize, c’est ma conviction profonde que les libéraux, sous la conduite de notre Président, sont les meilleurs défenseurs des travailleurs et de la valeur « travail », intrinsèquement liée à la dignité humaine.
C’est par la valorisation des travailleurs que nos concitoyens retrouveront le sentiment d’appartenir à une société plus juste, plus équitable. C’est aussi le fait que Tubize est une ville formidable, une terre qui a connu des batailles historiques pour l’emploi, et aujourd’hui une terre d’avenir. Cependant, ce dynamisme n’est possible que grâce à une équipe exceptionnelle. Ce sont les personnes qui composent la section qui font véritablement le succès et la réputation de nos actions.
Comment vois-tu la mission que doit poursuivre l’opposition libérale dans une commune comme la tienne ?
Avec beaucoup de sincérité, je crois que nous devons admettre qu’une partie importante de la population se désintéresse de la politique. A Tubize, en tant qu’opposition, nous sommes partis du constat que seule une petite poignée de personnes, souvent elles-mêmes impliquées en politique, suivent le conseil communal. Les autres s’y désintéressent, estimant ne pas être entendus par le politique. De là, nous en avons déduit que notre rôle essentiel réside justement dans le fait d’être au plus près des citoyens. Nous avons, entre autre, mis en place un journal local qui relaie les informations sur des sujets d’actualité concernant notre ville. Celui-ci rencontre un certain succès. Nous pensons donc que notre rôle d’opposition consiste à informer les citoyens sur les sujets importants de la ville, et d’en débattre avec eux.
Quels sont les enjeux à Tubize et quelles sont vos ambitions pour les élections d’octobre prochain ?
Les enjeux pour Tubize sont clairs. La ville connaît une croissance démographique exceptionnelle. Nous approchons les 30.000 habitants. Cependant, les services publics ne suivent pas ce rythme. La mobilité est devenue un problème majeur. L’arrêt du projet Outlet en en est une illustration. Et ce, sans compter l’insécurité qui règne dans le centre-ville. Depuis que la gauche est au commande de la ville, la criminalité a augmenté de 26 %. De plus, la charge fiscale à Tubize est particulièrement élevée pour une ville qui n’est pas préparée pour servir les travailleurs. Ainsi, par exemple, la ville, selon le rapport de l’ONE, ne répond qu’à 18% des demandes de place en crèche.
L’ambition de l’équipe Libérale de Tubize est de pouvoir participer à la mise en place d’une bonne gouvernance à Tubize, en privilégiant la baisse de la fiscalité tout en axant nos services sur les besoins des travailleurs.
Enfin, la fameuse question touristique ! Quelles sont les adresses incontournables de Tubize ?
Avec beaucoup d’humour…. Je vous citerai le local MR que nous avons inauguré il y a à peine un an. On y rencontre des gens biens et on y passe des moments agréables.
