Depuis que le CEB est obligatoire (2009), le pourcentage d’élèves qui le réussissent est quasiment toujours d’environ 90%. Or, on constate que 2 ans après, lorsque les élèves passent le CE1D en fin de 2e secondaire, il y a alors 50% d’échec. Le CEB n’est donc pas en adéquation avec les prérequis nécessaires pour réussir ensuite les secondaires. Il faut un CEB qui valide correctement les connaissances acquises pour préparer au mieux à l’entrée en secondaire.
Les examens ne doivent pas être perçus comme une contrainte punitive, mais comme une opportunité pour évaluer les apprentissages et mieux soutenir les élèves qui en ont besoin.
A l’heure où les 50 nuances de gauche veulent supprimer le CEB, le MR veut le maintenir et renforcer son niveau d’exigence, ainsi que son seuil de réussite en le faisant passer de 50% à 60%, s’agissant de mesurer la maîtrise des apprentissages de base. Le CEB doit par ailleurs intégrer la dimension polytechnique du tronc commun et être élargi à d’autres matières.
En outre, le MR veut renforcer les apprentissages de base dès le plus jeune âge et mettre en place une autre épreuve externe certificative en fin de 3e primaire portant sur l’évaluation des compétences de base (savoir lire, écrire et compter) pour pouvoir au plus vite remédier aux difficultés afin qu’elles ne s’accumulent pas au risque de mettre en péril la suite de la scolarité (échec, redoublement, décrochage).
Des propositions fortes que Stéphanie Cortisse, Députée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a présentées cette semaine dans la DH. « Cessons le nivellement par le bas. Le CEB doit être maintenu et rester certificatif. Il est trop tard d’évaluer seulement en fin de tronc commun, en 3e secondaire. Passer des examens, c’est un apprentissage en soi. Le CEB porte sur la maîtrise des compétences attendues en français, mathématiques et éveil : comment peut-on alors justifier une réussite à 50% en n’ayant acquis que la moitié de ces connaissances essentielles ? »
Pour le MR, c’est clair : tant que les réformes du Pacte pour un enseignement d’Excellence n’ont pas démontré leurs effets en termes d’amélioration de la qualité de l’enseignement il est hors de question de supprimer l’objectif certificatif de l’epreuve externe commune a tous les élèves de fin de primaire.
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