Depuis plusieurs années, les enseignants en Belgique alertent sur une montée des tensions en classe, entre autocensure, remise en question des valeurs fondamentales et pressions de certains élèves ou parents. Le baromètre du respect, adressé à 130 000 enseignants en octobre dernier par la ministre de l’Éducation, révèle un chiffre alarmant : 7 enseignants sur 10 déclarent s’être déjà censurés pour éviter des problèmes.
Face à cette situation, plusieurs experts et auteurs dénoncent une dérive communautariste et appellent à un débat sur la neutralité de l’école. C’est notamment le cas de Laurence D’Hondt et Jean-Pierre Martin, auteurs de Allah n’a rien à faire dans ma classe, et de Jean-Claude Laes.
Pourquoi ce sujet est-il aussi tabou ? Comment éviter la séparation et le face-à-face de conceptions contraires de la société ? Comment faire respecter le principe de neutralité à l’école ? Faudrait-il, comme en France ou en Flandre, interdire tout port de signe religieux au sein des établissements subventionnés, pas seulement pour les professeurs mais aussi pour les élèves ?
Pour pouvoir en discuter, un débat est organisé par l’Institut Thomas More avec :
- Laurence D’Hondt, journaliste et co-auteur de Allah n’a rien à faire dans ma classe
- Jean-Claude Laes, auteur de Écoles islamiques, la communautarisation de l’enseignement
- Georges-Louis Bouchez, président du Mouvement Réformateur
Rendez-vous le mercredi 26 mars 2025, 20h-22h, Mont-Saint-Guibert (Belgique)
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