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Lors de la commission Énergie de ce mardi 12 novembre, le Mouvement Réformateur a soumis en urgence son texte visant à réviser la loi sur la sécurité et la protection des infrastructures critiques. Cette révision a pour objectif de garantir qu’aucune décision irréversible ne soit prise dans le cadre de notre approvisionnement énergétique.

En septembre, le MR avait déjà déposé une proposition de loi visant à « sanctuariser » les infrastructures du secteur électrique en introduisant une procédure permettant de révoquer leur statut. Cette mesure obligerait les exploitants à obtenir une autorisation préalable avant toute cessation d’activité.

La semaine dernière, Engie a entamé la décontamination chimique du circuit primaire du réacteur de Tihange 2. À ce sujet, Mathieu Bihet, Député fédéral, a déclaré : « Il est inimaginable, dans le contexte actuel, de laisser Engie arrêter définitivement des réacteurs alors que nous devons maintenir toutes les options ouvertes pour notre futur mix énergétique. »

Plus précisément, le MR souhaite suspendre le déclassement ou le démantèlement des réacteurs tant que leur statut d’infrastructure critique n’aura pas été révoqué. L’objectif est d’éviter des démarches qui rendraient toute utilisation future de ces réacteurs irréversible.

Il est essentiel de se donner toutes les chances pour définir notre futur mix énergétique, notamment en prolongeant la durée de vie des réacteurs nucléaires Doel 1, Doel 2 et Tihange 1, actuellement prévus pour être fermés en 2025.

Le MR veillera, à travers cette proposition de loi, à assurer la protection de nos infrastructures énergétiques.