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Cette année, la vaccination des bovins et des ovins contre la fièvre catarrhale, également connue sous le nom de ‘maladie de la langue bleue’ est devenue obligatoire. Il s’agit plus précisément de vaccins contre la langue bleue (sérotype 3 et 8) et la MHE (maladie hémorragique épizootique). Les bovins devront recevoir six doses, les ovins deux.

D’après les scientifiques, la vaccination est l’une des méthodes les plus efficaces pour prévenir la maladie. Cette campagne de vaccination est donc indispensable pour éviter des pertes économiques très importantes. En l’absence de vaccination, l’on estime les pertes économiques encourues jusqu’à 3.500 euros pour un bovin et jusqu’à 200 euros pour un ovin, selon les prix pratiqués.

L’année dernière, le ministre de l’Agriculture David Clarinval avait débloqué un montant de 40 millions d’euros au niveau du fédéral pour financer cette campagne de vaccination.

Il a été convenu que le financement de la vaccination soit directement attribué aux vétérinaires. Ceux-ci devront ensuite le déduire de la facturation aux éleveurs. Les montants prévus sont de 23,50 euros par bovin et 7 euros par ovin.

Cette première tranche de 25 millions a été versée la semaine dernière aux vétérinaires. Les vaccins sont en suffisance, même si les éleveurs doivent entrer en contact avec leurs vétérinaires pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de la campagne de vaccination.

David Clarinval, ministre de l’Agriculture : « Lors de cette période difficile pour nos éleveurs, il fallait une réaction rapide. L’obligation de vacciner, combinée au budget que j’ai débloqué pour couvrir les coûts de cette vaccination, est une réponse concrète pour protéger leur travail et préserver nos cheptels. La semaine dernière, une première tranche des 40 millions a été libérée. Être à l’écoute des besoins des éleveurs et leur fournir les ressources nécessaires est essentiel pour lutter contre la maladie de la langue bleue et protéger leur élevage.