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Au micro de Bel RTL, notre président Georges-Louis Bouchez, a rappelé avec force les enjeux cruciaux qui sous-tendent les débats fiscaux en cours au niveau des négociations fédérales. 

Au cœur des discussions, deux visions s’opposent : une volonté de taxer davantage, et une approche portée par le MR qui défend sans concession celles et ceux qui travaillent, qui entreprennent, créent des emplois et contribuent à la prospérité de notre pays.

« À force de tout taxer, on se demande si, un jour, même les rennes du Père Noël n’y passeront pas », ironise Georges-Louis Bouchez. Derrière cette formule incisive se cache une réalité alarmante : la Belgique détient déjà l’un des taux de taxation les plus élevés d’Europe.

Selon le président du MR, la solution ne sera pas dans le fait d’ajouter de nouvelles charges fiscales, mais plutôt de revoir en profondeur le volume et l’efficacité des dépenses publiques.

Sa priorité dans les négociations reste claire : alléger le fardeau fiscal qui pèse disproportionnellement sur les classes moyennes. Cela implique de ne pas céder à la facilité d’augmenter les impôts, mais de concentrer les efforts sur une rationalisation des dépenses publiques, souvent jugées trop élevées et inefficaces.

Quant aux propositions d’une « taxe minimum sur les riches », le président est catégorique : le MR n’est pas opposé à ce que les plus aisés contribuent davantage. Cependant, il met en garde contre les effets pervers de certaines mesures qui, en réalité, se traduisent souvent par des taxes supplémentaires sur les PME, les indépendants et, finalement, sur les classes moyennes.

« Prenez la taxe bancaire, par exemple. En théorie, elle cible les banques. Mais, en pratique, ce sont les citoyens qui en paient le prix à travers des frais bancaires plus élevés ou un accès au crédit réduit. Malheureusement, il est rare de trouver une taxe qui ne finit pas par retomber sur la classe moyenne », souligne-t-il.

Il conclut : « Notre combat est celui de l’équité et de la durabilité. Nous voulons un système fiscal qui soutienne l’activité économique et qui valorise le travail, récompense l’effort, protège la classe moyenne, et prépare la Belgique aux défis de demain ».