Alors que notre pays s’apprête à franchir le cap des 200 jours sans gouvernement depuis les élections du 9 juin 2024 , Georges-Louis Bouchez, président du Mouvement Réformateur, insiste sur l’urgence de mettre fin aux jeux politiques et de respecter le choix des électeurs.
Les négociations actuelles, menées par le formateur Bart De Wever, visent à constituer une coalition “Arizona” regroupant la N-VA, le MR, Les Engagés, le CD&V et Vooruit. Malgré les discussions intensives, des divergences subsistent, notamment sur les réformes socio-économiques et budgétaires. Le Roi Philippe a prolongé la mission de Bart De Wever jusqu’au 7 janvier 2025, espérant une percée décisive au début de l’année .
Georges-Louis Bouchez souligne que la Belgique, avec un taux de prélèvements fiscaux atteignant 57% du PIB, n’a pas un problème de recettes, mais de dépenses excessives et de gaspillages. Il appelle à une gestion rigoureuse des finances publiques, inspirée des méthodes appliquées en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles, où la clarté des chiffres prime sur les discours flous.
Le président du MR insiste sur la nécessité d’un changement d’état d’esprit en politique, prônant la rigueur, le sérieux et le travail comme moteurs de l’action gouvernementale. Il rappelle que, dans les domaines économique, sportif ou scientifique, ce sont les résultats chiffrés qui attestent de la qualité du travail accompli, et que la politique ne doit pas faire exception.
Alors que le pays est sous le coup d’une procédure pour déficit excessif et doit présenter à la Commission européenne un plan budgétaire pour 2025, accompagné de réformes et d’investissements , Georges-Louis Bouchez appelle à la responsabilité de tous les acteurs politiques pour former un gouvernement fédéral efficace et respectueux des engagements pris envers les citoyens.