La presse annonce une augmentation considérable du financement de l’île énergétique Princesse Élisabeth faisant passer la facture de 2,2 milliards d’euros à près de 7 milliards.
En séance plénière de la Chambre, le député fédéral Mathieu Bihet a interpellé la Ministre de l’énergie sur cette explosion annoncée des coûts mais n’a, au final, obtenu que peu de réponse.
Pour rappel, le projet de l’île Princesse Élisabeth devait prendre forme à environ 45 kilomètres au large de la côte belge et être destiné à traiter le courant alternatif et le courant continu. Cette connexion avec le continent devait permettre d’acheminer à terre les 3,5 GW d’énergie que devront produire d’ici à 2030 le parc éolien offshore. L’île prévoyait également des interconnexions avec d’autres pays, tels que le Royaume-Uni et le Danemark.
« Par deux fois la CREG a mis en garde la Ministre de l’Energie sur ces hausses de coûts. Pourtant, le cabinet de la Ministre n’a pris aucune mesure en réaction et n’en a même pas informé le Gouvernement. A présent, elle renvoie la balle à la CREG et Elia, » s’étonne le député fédéral Mathieu Bihet.
« Par ailleurs, la principale partie prenante au projet, Elia, reconnaît être confronté à une augmentation importante des coûts des matériaux électriques haute tension, mais refuse de communiquer les montants concernés. Face à ce carambolage budgétaire inouï, j’ai demandé, au nom du Groupe MR, que la commission Energie soit réunie dès la rentrée et que la Ministre nous fournisse tous les documents reçus par son cabinet afin d’y voir plus clair dans ce qui ressemble de plus en plus à un scandale d’Etat. »
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