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Les deux prochaines semaines sont cruciales pour l’avenir politique de Bruxelles. David Leisterh, président du MR bruxellois et formateur désigné, intensifie ses efforts pour réunir une majorité solide au sein du Parlement bruxellois. Il a annoncé qu’il rencontrerait une dernière fois chaque parti responsable susceptible de composer le gouvernement, dans l’espoir de sortir de l’impasse actuelle.

La formation d’un gouvernement à Bruxelles est particulièrement complexe en raison de sa structure institutionnelle unique. Pour établir une majorité, il est nécessaire de constituer 3 coalitions distinctes : une francophone, une néerlandophone et une commune. Après les élections régionales du 9 juin, le MR est devenu le premier parti, une situation inhabituelle qui a surpris les formations politiques de gauche.

Après 2 mois de discussions, une majorité francophone a été formée, incluant le MR, Les Engagés et le PS. Cependant, la constitution d’une majorité néerlandophone s’est avérée beaucoup plus ardue. Pour atteindre les 9 députés nécessaires, plusieurs combinaisons ont été envisagées, mais des divergences internes et des exigences de postes ministériels ont compliqué les négociations.

Après près de 6 mois de tractations, une coalition néerlandophone composée de Groen, Vooruit, Open VLD et N-VA a finalement été proposée. Toutefois, cette configuration a conduit le PS à se retirer des négociations, refusant de collaborer avec la N-VA. Cette décision a laissé la majorité francophone incomplète, plongeant le processus de formation du gouvernement dans une impasse.

Depuis lors, David Leisterh s’efforce de convaincre les différents partis de revenir à la table des négociations. Il a appelé au “sens des responsabilités et du sacrifice” de chacun pour surmonter les blocages actuels. Conscient de l’urgence de la situation, il a fixé un ultimatum de 2 semaines pour parvenir à un accord.

Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir politique de la région.