Aucun accord n’est intervenu lundi sur le budget des soins de santé pour l’an prochain. Une situation inquiétante mais qui peut se débloquer rapidement si chacun y met du sien.
« Nous demandons simplement que tout le monde participe à l’effort et pas seulement les médecins ou les dentistes. Le milieu pharmaceutique doit aussi participer à l’effort budgétaire, proportionnellement à son dépassement. Mais on ne doit pas non plus exonérer, pour des raisons philosophiques ou purement politiques, les mutuelles ou les maisons médicales, » expose le député fédéral MR Daniel Bacquelaine.
Le budget prévu, qui n’a pas été adopté, visait, entre autre, à réaliser des économies importantes, principalement dans les médicaments, les téléconsultations et les honoraires des dentistes.
« Il y a un effort à faire et il doit être partagé par tout le monde, et non pas par toujours les mêmes. La situation actuelle crée une grande incertitude et on risque d’observer une augmentation des coûts pour le patient, avec des suppléments d’honoraires ou des déconventionnements, comme cela est craint par le secteur. Nous appelons au retour de la raison pour maintenir les comptes en ordre et assurer la mission première de notre système : le soin au patient, » conclut le député fédéral.
