Ce mardi 16 avril, notre président Georges-Louis Bouchez était l’invité de QR – Le débat sur la Une. Un échange fort et direct. Deux mois après l’entrée en fonction du gouvernement, certains demandent déjà des résultats complets. Georges-Louis Bouchez leur a répondu avec clarté : le cap est fixé, les mesures sont lancées, et les promesses seront tenues !
Il a rappelé la volonté de créer une vraie différence en faveur du travail : 500 euros d’écart net entre le travail et l’inactivité, c’est l’objectif. Comment ?
Par quatre mesures concrètes :
- Une baisse de fiscalité dès 2026, avec 120 euros nets en plus par mois pour les travailleurs, qui se poursuivra en 2027 et 2028.
- Un cadastre des aides sociales pour que plus personne ne gagne plus en restant inactif qu’en travaillant. Tous les revenus seront enfin pris en compte.
- La fin de l’enveloppe bien-être automatique : les allocations ne pourront plus augmenter plus vite que les salaires.
- Une grande chasse à la fraude sociale, car la solidarité ne peut fonctionner sans respect des règles.
Sur le plan institutionnel, Georges-Louis Bouchez a été tout aussi clair : trop de postes, trop de doublons, trop de politique de façade. Le MR agit : 10 postes ministériels supprimés, et une réforme exemplaire pour les politiques eux-mêmes. Désormais, les indemnités parlementaires seront limitées à un an maximum, alignées sur celles du monde du travail. Le signal est net : les élus doivent donner l’exemple.
Il a aussi défendu une réforme des pensions juste et équilibrée : « Nous ne faisons pas des réformes pour faire plaisir à un public ou un autre. Nous disons simplement qu’il est normal que celles et ceux qui ont toujours travaillé aient une pension supérieure à ceux qui ne l’ont pas fait. Sinon, à quoi bon se lever chaque matin ? »
Enfin, un mot fort sur la justice et la sécurité. GLB a mis en lumière une réalité que beaucoup ignorent : 43% des détenus en Belgique ne sont pas de nationalité belge, soit le double de la moyenne européenne. Il a cité l’exemple des 500 détenus néerlandais : « On pourrait peut-être les renvoyer ou leur envoyer une facture, non ? » Un appel au bon sens et à la coopération européenne !
Lourdeurs administratives, outils numériques dépassés, charge de travail mal répartie… Notre justice a besoin de bien plus qu’un simple rafistolage. Le MR assumera cette réforme avec détermination et sans tabou. Injecter des milliards à l’aveugle ne suffit pas : ce qu’il faut, c’est du courage politique pour repenser en profondeur le fonctionnement du système et garantir une meilleure efficacité de chaque euro dépensé.
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