Depuis la mise en service des nouvelles rames de métro M7, les nuisances sonores et vibratoires sur la ligne 1 ont suscité de nombreuses plaintes de la part des riverains. Malgré des mesures mises en place par la STIB, comme un reprofilage plus fréquent des roues, les nuisances persistent, particulièrement la nuit, transformant le quotidien des habitants en un véritable calvaire.
Récemment, Ombuds Bruxelles a émis une série de recommandations à l’attention de Bruxelles Environnement, de la STIB et du Gouvernement bruxellois. Parmi celles adressées à la STIB, figure notamment la réduction de la vitesse des métros sur les tronçons les plus problématiques, une mesure essentielle pour limiter les nuisances.
Le tronçon Montgomery-Tomberg est le plus touché par les nuisances sonores et vibratoires compte tenu d’une usure anormale des roues des M7.
Face à ces problèmes, le groupe MR au Parlement bruxellois interpelle depuis des années les autorités régionales en relayant les préoccupations de nombreux riverains.
Amélie PANS a questionné la ministre Elke Van den Brandt ce vendredi au Parlement bruxellois. En réponse, la ministre a confirmé que la STIB s’est engagée à tester quelques jours une réduction de la vitesse des métros M7 entre 22h et 7h sur le tronçon Montgomery-Tomberg afin d’en évaluer l’impact sur les nuisances sonores et vibratoires subies par les riverains.
“En tant que parlementaire mais aussi conseillère communale à Woluwe-Saint-Lambert, je suis soulagée de voir ce dossier avancer après tant de signalements et de plaintes déposées. Cette phase test est un premier pas, mais elle doit être mise en œuvre sans délai. Les riverains ne peuvent plus attendre”, déclare Amélie PANS.
Aurélie CZEKALSKI députée MR qui suit ce dossier depuis 2022 au Parlement bruxellois, ajoute :
“Je salue le rôle positif et constructif de la ministre Van den Brandt dans ce dossier qui entend la détresse des riverains et met en place une phase test de réduction de vitesse sur ce tronçon problématique. Le MR aurait cependant voulu que la vitesse soit diminuée jusqu’à l’obtention du rapport définitif du test. Si le test conclue à des vibrations moindres, nous attendons de la STIB une réduction de la vitesse jusqu’à ce que ce problème soit résolu de manière pérenne.”
Pour les Députées MR : “C’est enfin une première mesure concrète, mais trois jours de test, c’est dérisoire ! Les riverains subissent ces nuisances depuis trop longtemps, et il est inacceptable de se contenter d’une période de réduction de vitesse aussi courte pour un problème aussi grave. Le MR déplore ce délai et exige que cette réduction de vitesse soit maintenue tant qu’aucune solution définitive n’est trouvée. La STIB doit assumer ses responsabilités sociétales et cesser de tergiverser. »