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Dans la DH, Georges-Louis Bouchez dénonce la fermeture de C8 par l’ARCOM, une décision arbitraire qui porte atteinte à la liberté d’expression. 

Georges-Louis Bouchez : «C’est un précédent inquiétant qui aurait suscité une indignation massive s’il s’était produit en Hongrie ou en Pologne. Plutôt que de sanctionner une émission ou des responsables précis, c’est toute une chaîne qui est condamnée, brisant son modèle économique et réduisant le pluralisme médiatique.»

En Belgique, avec 360 millions d’euros de financements publics, la RTBF fausse la concurrence avec les médias privés, comme RTL ou les radios indépendantes, qui doivent se financer seuls. Ce déséquilibre limite la diversité de l’information et oriente le débat public selon un prisme idéologique unique. Il est urgent de revoir la dotation de la RTBF ainsi que ses missions afin de rétablir un véritable équilibre entre médias publics et privés et ainsi garantir une véritable liberté d’expression !

Le secteur culturel belge souffre du même interventionnisme d’État. Les subventions, souvent politisées, maintiennent artificiellement des productions qui n’ont aucune viabilité économique. Contrairement aux États-Unis, à la Flandre ou à la Corée du Sud, la Wallonie n’a pas de vision stratégique pour son industrie culturelle. Il faut encourager le mécénat, la rentabilité et l’exportation, plutôt que de financer en permanence des projets sans public et sans aucune rentabilité.  

En conclusion, l’État doit cesser d’imposer sa vision culturelle et médiatique par le biais des financements publics. La fermeture de C8, la mainmise de la RTBF et l’entretien artificiel d’une culture dépendante des subsides sont les symptômes d’une même dérive : une information et une création sous contrôle, au détriment de la diversité et de la liberté d’expression.

Découvrez l’interview dans la DH