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Après 17 ans au service de sa commune en tant que conseiller communal et 1er échevin durant la dernière mandature, Olivier est récemment devenu Bourgmestre de la commune de Habay située dans la province de Luxembourg.

A l’orée de la Forêt d’Anlier, dans la succession de ses étangs, de ses châteaux et la commune d’Habay est composée de dix villages dont huit font partie de la Gaume, un est en Ardenne et le dernier est en Pays d’Arlon.

Commune libérale depuis 2018, découvrons davantage son nouveau Bourgmestre, Olivier.

 

Pourquoi t’es-tu engagé en politique au départ ? Quelles étaient tes motivations et ont-elles évolué depuis ?

Franchement, ça a commencé très tôt. À 16 ans, j’étais déjà secrétaire du club des jeunes du village, et à 18 ans, j’ai repris la présidence du Syndicat d’Initiative, avec en prime la gestion du camping ! J’ai toujours été plongé dans la vie associative et, mine de rien, c’est un pied dans la politique locale. J’ai aussi été trésorier des JMR pendant quelques années.

Mes motivations ? Simple : m’investir pour ma commune, la rendre plus agréable et accueillante pour tout le monde. Ça n’a pas changé, même si aujourd’hui j’ai un peu plus d’expérience et une vision plus globale sur ce qu’il faut faire. Mais l’idée reste la même : agir pour le bien de ma commune !

Comment se passent les relations en Conseil, au sein du Collège et avec l’administration ?

Je suis un homme de dialogue, donc, ça se passe bien avec tout le monde : le Conseil, le Collège, et l’administration. Je ne suis pas fan du jeu majorité/opposition, ça ne m’intéresse pas. Ce qui compte pour moi, c’est de construire ensemble. Les bonnes idées, elles peuvent venir de partout, alors autant en profiter.

C’est pareil avec l’administration, que ce soit le personnel administratif ou les ouvriers. Ils ont souvent des idées pertinentes, et je fais toujours en sorte de les écouter et de prendre leurs remarques en compte. Bref, je travaille en équipe !

L’un des dossiers importants de la prochaine mandature sera la construction du nouvel hôpital de Vivalia à Houdemont. Avec tout ce que cela implique, il s’agira d’un enjeu très important pour Habay. Comment tu appréhendes-tu ce dossier ?

C’est clair, le nouvel hôpital de Vivalia chez nous, c’est un énorme enjeu. J’ai la coordination avec Vivalia dans mes attributions, je serai donc au cœur du projet. Il va avoir un impact sur pas mal de choses : la mobilité, le développement urbanistique, la distribution d’eau, et j’en passe.

Mais c’est une opportunité pour Habay. On va tout faire pour que cet hôpital s’intègre parfaitement dans la commune et qu’il apporte des bénéfices à tout le monde. Bref, un gros challenge, mais aussi une belle chance !

Le Carnaval de la Marquise est souvent le dernier carnaval de la saison en Belgique. Il aura lieu fin avril cette année. Peux-tu nous en dire plus sur votre folklore ?

Oui, c’est vrai, notre Carnaval de la Marquise, c’est un peu le final de la saison en Belgique, et on en est fiers ! Mais ce n’est pas tout : on a aussi nos trois géants, Margot du Biseux, Guillaume le Maka et Désiré du Bois des Isles, qui racontent l’histoire de la commune. En 2008, on les a même emmenés jusqu’à Québec, un super moment de reconnaissance pour notre folklore.

Mais ce qui est encore plus chouette, c’est que l’an dernier, grâce au budget participatif, les élèves des écoles primaires de nos villages ont créé six petits géants pour accompagner les grands. En participant à leur construction, ces enfants ont directement contribué à notre patrimoine, et c’est une belle façon de transmettre nos traditions aux générations futures. Avec eux, notre folklore est entre de bonnes mains !