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Chaque année, l’étude internationale TIMSS compare le niveau des enfants en mathématiques et en sciences dans une cinquantaine de pays. Les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont à la traîne et se placent juste devant leurs homologues français.  

La Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS) analyse chaque année le niveau des élèves en mathématiques et en sciences dans plus de cinquante pays. Les résultats de l’étude portant sur l’année 2023 sont peu flatteurs pour la Fédération Wallonie-Bruxelles. En effet, sur les 59 pays et 6 entités régionales analysés, les petits Belges francophones atteignent la 40e place du classement, devant les Français qui se classent pour leur part à la 42e place. C’est nettement moins bien que les élèves flamands qui, pour leur part, se placent en 24e position. En Fédération Wallonie-Bruxelles, il ressort de l’étude que près de 30% des élèves ont un niveau rudimentaire en mathématiques tandis que 12% n’atteignent même pas ce niveau !

Des mesures urgentes sont indispensables !

Qu’il s’agisse des résultats des études TIMSS, PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis) ou encore PIRLS (Progress in Reading Literacy Study), force est de constater que le niveau des élèves belges francophones n’est pas bon. Un constat à considérer comme un signal d’alarme, qui exige une réaction sans tarder. « Cela doit nous conforter dans la nécessité de focaliser tous nos efforts sur les apprentissages de base et, entre autres initiatives, d’instaurer le test CLÉ en 3e primaire dès la rentrée prochaine afin de détecter le plus tôt possible les éventuelles difficultés des élèves, mais aussi conforter les élèves qui ont acquis les compétences nécessaires. L’objectif est de permettre aux enseignants, le cas échéant, de mettre en place un accompagnement ad hoc pour éviter que ces difficultés ne s’aggravent » a expliqué Valérie Glatigny, ministre de l’Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles.

La libérale souhaite également abaisser l’âge de l’obligation scolaire à 3 ans, avec pour objectif d’assurer à tous les enfants les mêmes chances d’améliorer leurs compétences cognitives et relationnelles. Enfin, Valérie Glatigny souhaite aussi se pencher sur l’évaluation des contrats de pilotage des écoles, afin d’identifier les établissements qui sont parvenus à mettre en place des pratiques qui portent leurs fruits et qui contribuent à améliorer les résultats.