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L’utilisation du point médian sera interdite dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin de ne pas nuire à l’apprentissage du français, pour la lecture comme pour l’écriture.

Pour rappel, le point médian est utilisé depuis plusieurs années par ceux qui défendent une écriture plus « inclusive ». Selon eux, celui-ci permet de rédiger certains termes de manière plus « égalitaire » entre les genres. Sauf que le point médian a tendance à perturber la lecture ainsi que l’apprentissage des règles de grammaire, particulièrement auprès des plus jeunes issus de familles dont le français n’est pas la langue maternelle ou qui souffrent de dyslexie. De quoi aggraver encore un peu plus les inégalités scolaires.

C’est à la demande de nombreux enseignants et de professionnels de l’éducation qu’il a été décidé de supprimer cette graphie. S’il complexifie la lecture et l’écriture, le point médian a également un impact non négligeable sur les personnes malvoyantes (l’écriture inclusive n’est pas adaptable au braille), a tendance à perturber l’apprentissage de la langue par les allochtones et risque de fragmenter la langue française en la rendant moins homogène et compréhensible à l’échelle internationale.

Valérie Glatigny a néanmoins confirmé qu’elle allait continuer à promouvoir la féminisation des noms de métier car il est primordial d’agir en faveur des droits des femmes, sans pour autant engendrer des difficultés d’apprentissage auprès des élèves.

Découvrez l’analyse du Centre Jean Gol à ce sujet