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Après une tournée inédite des 150 écoles de son arrondissement, Stéphanie Cortisse publie un rapport reprenant les avis des acteurs de terrain sur les grands enjeux de l’enseignement obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Après avoir visité les 150 écoles de son arrondissement tout au long de son mandat, la Députée verviétoise Stéphanie Cortisse publie un rapport synthétique reprenant les avis des acteurs de terrain sur les grands enjeux de l’enseignement obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Une enquête qualitative et quantitative menée dans les écoles de tous les niveaux (maternel, primaire et secondaire), dans l’ordinaire et dans le spécialisé et dans tous les réseaux (communal, provincial, libre et WBE).

Ces nombreux entretiens avec les directions d’écoles et les visites de classes ont permis la rédaction d’un rapport synthétique, mais aussi, tout au long de cette mandature, de faire remonter les questions et préoccupations de terrain au Parlement et au Gouvernement de la FWB. Ces entretiens ont également nourri la partie « enseignement » du programme politique du MR. De plus, ce rapport sera envoyé à tous les partis démocratiques afin de les éclairer dans les politiques menées en vue de la prochaine mandature et de la future Déclaration de Politique Communautaire.

« Lorsque l’on constate par exemple que 60% des répondants de l’enseignement secondaire sont contre l’allongement du tronc commun jusqu’en 3e secondaire et la suppression corrélative du degré différencié pour les élèves en difficultés en 1ère et 2e secondaires, que 36% ont un avis mitigé et que seulement 4% sont pour, cela confirme qu’il est nécessaire de revoir certaines mesures du Pacte pour un Enseignement d’Excellence qui avait été conclu sous la précédente mandature PS-CDH », estime Stéphanie Cortisse.

On constate par ailleurs que la moitié des répondants sont favorables à la nouvelle gouvernance dans les écoles avec l’adoption des plans de pilotage et contrats d’objectifs, mais que l’autre moitié y est défavorable, principalement parce que cela entraîne une charge de travail administratif supplémentaire. « Il y a donc encore beaucoup de progrès à faire pour alléger la charge administrative des enseignants et des directions », constate la députée.

Les réponses apportées à la question de savoir quels sont pour les acteurs de terrain les défis prioritaires de l’enseignement sont également très éclairantes : sont citées régulièrement les thématiques de la revalorisation de l’image de l’enseignant,  du bien-être et de l’égalité des chances des élèves, la lutte contre la pénurie d’enseignants, l’adaptation aux évolutions de société, l’orientation et la revalorisation de l’enseignement qualifiant, la simplification administrative ou encore le renforcement des savoirs de base, la taille des classes, les relations parents-écoles…

De nombreux sujets qui sont largement abordés dans ce rapport inédit à découvrir