La commission des Affaires institutionnelles du Sénat avait approuvé, fin 2023, l’inscription du bien-être animal dans la Constitution. C’était aujourd’hui au tour de la Chambre de se prononcer sur la révision de l’article 7bis qui consacre les animaux comme des “êtres sensibles”. Pour le MR, le bien-être animal est une question fondamentale et fait partie des préoccupations de nos concitoyens. Il était temps qu’il soit inscrit dans la Constitution.
Pour le groupe MR à la Chambre, il s’agit « d’un enjeu qui, à nos yeux, ne doit pas faire l’objet de jeux politiques à quelques mois des élections. Si dans un autre Parlement, certains partis ont décidé de remettre la question du bien-être animal à la prochaine législature, faute de courage suffisant, le Parlement fédéral a, lui, pris ses responsabilités. »
« Les travaux préparatoires menés par nos sénateurs ont établi un cadre solide pour cette réforme, prouvant ainsi notre engagement indéfectible envers le bien-être animal » déclare Gaëtan Van Goidsenhoven. Georges-Louis Bouchez ajoute : « Nous avons travaillé diligemment pour assurer que ce texte reflète les valeurs de notre société, tout en respectant les besoins spécifiques de chaque espèce. ». Philippe Dodrimont souligne enfin, « Cette initiative représente une étape cruciale pour notre législation, renforçant la protection des animaux à un niveau constitutionnel. »
En cette période de campagne électorale, il est essentiel de rappeler l’incohérence de certains groupes politiques, comme Ecolo. Leur position fluctuante sur des questions cruciales telles que l’abattage rituel sans étourdissement à Bruxelles, par opposition à leurs actions au Parlement fédéral et wallon, souligne un manque de cohérence flagrant et un électoralisme certain : « Alors que nous, au MR, avons été précurseurs avec le Code wallon du bien-être animal, il est clair que d’autres jouent malheureusement une politique de façade, » constate Georges-Louis Bouchez.
Le MR rappelle enfin que les travaux parlementaires ont démontré que la révision de l’article 7bis n’aura pas pour conséquence de compliquer la vie des professionnels du secteur agricole.
Mathieu Bihet précise, comme il l’avait fait à l’occasion du débat de la semaine passée, que cette modification de l’article 7bis n’aura aucun impact sur la chasse, l’élevage, la culture et autres.
Concrètement, le texte ajoute les mots suivant à l’article 7 bis de la Constitution : “Dans l’exercice de leurs compétences respectives, l’État fédéral, les Communautés et les Régions veillent à la protection et au bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles”.