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« Trop souvent, les ados se sentent perdus au moment de quitter les secondaires pour évoluer dans les méandres de l’enseignement supérieur. Trop souvent, certains jeunes font un choix d’orientation sur une représentation vague de ce qu’ils se font d’une filière de formation ou d’un métier. Trop souvent aussi, ils choisissent par défaut, pour éviter une matière qu’ils n’aiment pas… Mais ce choix correspond-il aux intérêts profonds de l’étudiant ? C’est ce à quoi tente de répondre le tout nouvel outil d’orientation de la Fédération Wallonie-Bruxelles : ADA, pour Accompagnement au Développement de ton Avenir », explique Françoise Bertieaux.

Notre enseignement supérieur fait aujourd’hui face à un taux d’échec en 1ère BAC d’environ 60%. Ce qui engendre un coût financier, à la fois pour les familles et les autorités publiques, mais surtout un coût moral important pour le jeune concerné, car rater son année à 18 ans ou 19 ans est quelque chose dont certains se remettent difficilement. D’où toute l’importance de faire un choix d’orientation en toute connaissance de cause et qui correspond aux intérêts et aspirations profonds du jeune.

ADA est un questionnaire en ligne, gratuit, anonyme, facile d’accès et d’utilisation qui s’adresse aux élèves en fin de parcours dans le secondaire, aux étudiants qui souhaitent se réorienter ou à tout qui envisage de reprendre des études. L’outil permet d’identifier le ou les domaines de prédilection du jeune et ce, parmi une base de données de 800 formations et 700 métiers. Grâce à ADA, le jeune pourra avoir une vue d’ensemble de l’offre de notre enseignement supérieur, de mieux percevoir ses forces et faiblesses, mais aussi de découvrir des filières et des métiers insoupçonnés. Il est également possible pour le jeune d’y solliciter une rencontre avec un conseiller d’orientation pour analyser les résultats du questionnaire.

« Ce n’est pas cet outil qui va, à lui tout seul, réduire miraculeusement le taux d’échec, mais il y contribuera certainement. Je pense que tout ce qu’on pourra mobiliser pour que nos jeunes s’orientent mieux participera à augmenter, d’une part leur réussite ; d’autre part leur satisfaction de suivre une filière qui leur correspond davantage et donc à un réel plaisir d’étudier », insiste Françoise Bertieaux

Découvrez l’outil

Lire l’interview dans Le Soir