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C’est à Frasnes-lez-Anvaing que nous faisons escale cette semaine avec la bourgmestre Carine De Saint-Martin.

Nous revenons avec elle sur cette législature pleine de rebondissements.

 

 

 

 

 

Carine, tu es bourgmestre depuis 2018, comment as-tu vécu cette législature ?

Cette mandature fut compliquée, nous avons traversé divers mouvements dans notre section, cela engendre un manque de stabilité qui n’est pas facile à gérer. De plus cette législature fut marquée par plusieurs crises à répétitions : covid 19 : jamais une situation pareille n’a été gérée par mes prédécesseurs et puis la guerre avec les répercussions humaines et financières qu’on connaît.

En politique depuis 2006, en ayant gravi petit à petit les échelons : conseillère au CPAS, conseillère communale, Présidente de CPAS et puis bourgmestre, jamais des événements mondiaux aussi graves n’avaient impacté notre commune.

On le sait, cette législature n’a pas été de tout repos entre les crises externes et… internes. Avec le recul, que penses-tu de ton action ?

Je suis de celles qui prennent beaucoup de recul, qui peuvent se remettre en question et qui ne sont pas rancunières. Le principal à mes yeux dans un mandat c’est d’avoir fait de son mieux et d’avoir apporté un maximum de plus-value à la population.

Si tu devais retenir un dossier-phare de ton mayorat, ce serait lequel ?

Il y en a beaucoup mais comme vous ne m’en demandez qu’un seul, ce sera l’obtention du subside pour la construction de l’école de Dergneau, la procédure est en cours de permis.

Pour moi, l’enseignement, l’éducation et le panel d’occupation de nos jeunes font partie de l’avenir de Frasnes ! Donnons à nos jeunes l’envie d’apprendre, de se défouler dans des installations de qualité avec un personnel hors du commun.

Tu es cinquième effective sur la liste régionale du MR : un rôle de soutien ou une volonté de porter plus haut les combats locaux ?

Je pense qu’il faut absolument rattacher le terrain aux décisions prises dans les hémicycles régionaux, fédéraux et européens. La réalité de terrain est primordiale. Plusieurs exemples me viennent en tête et méritent une analyse différente : le métier d’agriculteur doit être protégé et valorisé, idem pour les soins de santé et l’enseignement. La réalité de terrain est primordiale et on s’en éloigne de trop.

Et pour terminer, la traditionnelle question touristique : si nos lecteurs devaient venir à Frasnes-lez-Anvaing, que leur conseillerais-tu de visiter ?

Notre région est magnifique en termes de paysages. J’inviterais donc les amateurs de marche à pied sur nos magnifiques sentiers avec comme lieu central des bassins proches de la réserve naturelle qui vont subir en 2024 et 2025 un fameux lifting. Pour les amateurs de vélo, notre entité est traversée par la route des collines avec quelques magnifiques points de vue. A Frasnes-lez-Anvaing, vous repartirez avec des paysages plein la vue et avec un souvenir d’hospitalité hors du commun !